Jusqu'à l'émergence d'Internet, les titres promis aux sommets des charts devaient passer en boucle à la radio, avant que les amateurs ne se ruent chez le disquaire ou le grand magasin le plus proche. Avec, à la clé, des disques d'or. Aujourd'hui, avec la multiplication des supports de diffusion et les réseaux sociaux – YouTube, Shazam, Spotify, SoundCloud, Facebook –, labels et artistes doivent s'adapter. Si, à la fin des années 60, six à sept cents albums étaient publiés par an, ce chiffre est désormais atteint en deux jours ! Certains musiciens et groupes tiennent encore à matérialiser leurs titres sous forme d'albums, mais d'autres ne jurent plus que par la toile.