Sylvie Baton avait 24 ans. Un matin de mai 1989, elle gît à moitié immergée dans sa baignoire, les poignets et les chevilles attachés, le visage déformé par les coups. L'étudiante a été violée, frappée et étouffée, dans la maison de gardien qu'elle occupait, à Avallon, avec son petit ami. Les gendarmes commencent leurs investigations dans l'entourage de la victime et placent son frère, sous surveillance. Mais il est vite innocenté. L'ancien locataire de la maison de gardien, qui avait gardé une clé et pouvait donc entrer facilement, devient le suspect numéro un. Il est mis en examen et passe 19 mois en prison, avant d'être à son tour mis hors de cause.