La concentration qui s'opère dans le milieu de la mode s'accélère au début des années 2000. Les groupes comme PPR ou LVMH pilotent désormais des empires du luxe qu'ils ont bâtis en soutenant financièrement de grandes maisons sur le déclin, Vuitton, Givenchy ou Gucci, ou en permettant à de jeunes talents de lancer leur propre griffe. Les défilés se changent en shows pharaoniques. L'enjeu : créer des images spectaculaires pour faire vendre aux quatre coins de la planète des produits dérivés à l'effigie de la marque. Le créateur laisse place à la figure du directeur artistique, créature omniprésente qui doit tout superviser.