Le destin national de François Mitterrand apparaît nettement lorsque le candidat de la gauche met en ballotage le général de Gaulle en 1965. Trois ans plus tard, la débâcle des élections législatives de 1968 semble ruiner pour longtemps les espoirs du député de la Nièvre. L'homme, cependant, a du ressort. Il met sur pied la stratégie d'union de la gauche, qui aboutit au congrès d'Epinay, en 1971, et à la fondation d'une véritable machine de guerre électorale dévouée à sa personne, le Parti socialiste.