En 1940, l'enfoncement de Sedan et le désastre de Dunkerque provoquent des réactions diverses : tandis que De Gaulle insiste pour que le gouvernement français se réfugie en Afrique du Nord en attendant la riposte de la flotte britannique, Weygand et Pétain prônent l'armistice en argumentant l'imminence d'un coup de force communiste. A la même époque, Laval réapparaît sur la scène politique. Henri Guillemin brosse ici son portrait en mettant en lumière son opportunisme politique plutôt que ses convictions doctrinaires.