L'affrontement entre les FFI et la sinistre milice politique de Darnand est de plus en plus violent. Lorsque les Alliés débarquent en Normandie, Pétain, qui avait toujours refusé cette éventualité, finit par prendre la fuite outre-Rhin avec les nazis. Après un bref séjour en Suisse, il revient dans la France libre. D'après Henri Guillemin, le général de Gaulle aurait préféré que son rival demeure de l'autre côté des Alpes pour éviter de devoir assumer la responsabilité de son jugement. Sa peine est commuée en détention à perpétuité à l'île d'Yeu.