L'avancée des recherches sur le génome humain, couplée à de récentes études sur les effets des hormones sur le comportement, bouleverse les idées reçues sur les comportements sexuels et leur contrôle par le cerveau. La préférence homosexuelle serait-elle de nature biologique ou résulterait-elle d'un choix ? Ce document porte un nouvel éclairage sur la diversité des conduites liées au sexe, chez les humains comme chez les animaux. L'homosexualité n'est pas la maladie mentale d'hier, ni la tare génétique de demain. Elle est simplement une variante naturelle d'une des caractéristiques biologiques fondamentales : l'orientation sexuelle.