Elles ont grandi avec #Metoo, ont moins de 25 ans, se sentent féministes, et sont en couple avec le même garçon depuis des années. Mais elles portent un lourd secret : depuis le lycée, elles sont victimes de violences conjugales. Jusqu'à maintenant invisible et même impensée, cette violence commence à être prise en compte. A Bagnolet, depuis trois ans, on expérimente une nouvelle prise en charge de ces très jeunes femmes à peine sorties de l'adolescence. Il était temps, une femme sur cinq tuée par son conjoint a moins de 25 ans.