Pour les malades qui n'ont aucune chance de survie sans une greffe, recevoir un organe est synonyme d'avenir. Lorsque le circuit légal des dons d'organes ne peut répondre à ce besoin vital, certains se tournent vers l'étranger et les pays où prospère un véritable marché d'organes humains. L'enquête qui a été menée plonge au coeur du très lucratif marché d'organes et de tissus humains et s'intéresse aux bénéficiaires comme aux pourvoyeurs. Elle donne la parole à Erik, un contremaître américain de 52 ans, qui témoigne de sa greffe de foie reçue à Shanghai. A Chennai, en Inde, dans un camp de réfugiés, de nombreux habitants ont dû vendre un rein pour survivre. Les pays occidentaux eux-mêmes ne sont pas épargnés par les trafiquants de matière première humaine.