Persuadé que les grandes puissances le laisseront faire, Saddam Hussein envahit le Koweït le 2 août 1990. Américains, Britanniques et Français s'accordent pour punir l'Irak, sans vraiment chercher de solution diplomatique. La guerre du Golfe enclenchée en janvier 1991 est aussi rapide que dévastatrice : les Irakiens sous un déluge de feu voient leurs infrastructures rasées. 100 000 soldats et au moins 60 000 civils meurent. S'ensuit un embargo long de douze ans, qui va faire payer au peuple irakien la mégalomanie de son président.