Dans les années 80, la Nouvelle-Calédonie est le théâtre d'une montée du mouvement indépendantiste, dont l'une des figures est Jean-Marie Tjibaou, leader du FLNKS. Face à lui, Jacques Lafleur, chef de file des loyalistes, entend conserver la Nouvelle-Calédonie dans le giron français. Le conflit se durcit et dégénère en quasi-guerre civile. Mais le 26 juin 1988, les deux hommes se rapprochent en signant les accords de Matignon sous l'égide du Premier ministre Michel Rocard.