Pendant l'été 1942, dans une France occupée, le cinéaste Jean Grémillon plante ses caméras en Corrèze, au pied du barrage de l'Aigle, alors en construction. Le réalisateur et son équipe tournent «Lumière d'été», un film poétique aux dialogues écrits par Jacques Prévert mais aussi une critique à peine voilée de l'Occupation. A sa sortie, le long métrage échappera de justesse à la censure de Vichy. Jean Grémillon, qui fut un cinéaste très populaire avant guerre, tombe ensuite dans l'oubli. A travers l'aventure de ce tournage, plusieurs personnalités, parmi lesquelles Jean-Pierre Mocky et Michel Bouquet, dessinent le portrait de Jean Grémillon.