Les historiens anciens le décrivaient comme un tyran cruel et fou, un dictateur sans scrupules, le grand incendiaire de Rome en 64 et l'homme qui persécutait les chrétiens. Pourtant le mythe de l'empereur Néron pourrait avoir été noirci volontairement à l'époque, pour des raisons politiques. C'est en tout cas ce qu'essaye de démontrer Philippe Charlier. Ce médecin et anthropologue confronte différentes sources historiques à des méthodes d'investigations plus modernes et dresse un nouveau portrait de l'empereur Néron.