La molécule de l'alcool a la particularité d'inhiber ou de stimuler certaines zones du cerveau, libérant de la dopamine, des endorphines ou de la sérotonine. Qui, pourtant, à l'exception de quelques scientifiques, la dénonce comme une dangereuse drogue ? Ni l'industrie de l'alcool, trop attachée à faire fructifier un marché en hausse de 1 300 milliards de dollars annuels, ni les pouvoirs publics, qui, même s'ils appellent à le consommer avec modération, se réjouissent des taxes que l'alcool fait entrer dans les caisses de l'État. Pourquoi laisse-t-on périr de ses ravages, chaque année dans le monde, 3 millions de personnes ?