Dès les années 1960, les Américaines ne se reconnaissent plus dans le miroir du petit écran. Face aux difficultés d'être épouse, mère et femme active, la figure idéalisée qu'il leur renvoie tend au mieux à les culpabiliser, même si la sitcom pionnière «I Love Lucy» met en scène une extravagante New-Yorkaise dès 1951. Bientôt, les auteurs dessinent des personnages féminins plus réalistes. De «Roseanne» à «Desperate Housewives» en passant par «Sex and the City», il faut aux femmes près de trente ans pour conquérir leur indépendance à la télévision.