L'amour existe

La banlieue étale sans pudeur sa grisaille sordide sous les yeux de ses habitants. Ici, tout est gris sale, les blocs de béton terne ne sont que le reflet matériel d'une vie dont on aurait coupé les ailes pour mieux l'incarcérer, la retenir derrière des murs sans fenêtres. Ainsi que le chantait Edith Piaf, "la banlieue triste qui s'ennuie, défile grise sous la pluie". Autant d'images d'une réalité devenue supportable à force d'habitude, à laquelle l'humain finit toujours par se plier...

Notre critique

Un réquisitoire contre une forme d'organisation sociétale, qui n'a pas pris une ride. Le premier court-métrage de Pialat fut primé à Venise et reçut le prix Louis Lumière.

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