Le 13 mai 1981, le pape Jean-Paul II était la cible d'un attentat perpétré place Saint-Pierre, à Rome. Aujourd'hui encore, les motivations du terroriste, Ali Agca, membre du mouvement nationaliste turc des Loups gris, restent incertaines. Les hypothèses les plus extravagantes ont été avancées quant à ses commanditaires. Le criminologue italien Francesco Bruno a fait des études balistiques poussées tendant à prouver qu'il s'agissait non pas de tuer, mais de blesser le pape, pour qu'il file doux et se mêle moins de politique internationale. D'autres experts, comme le juge d'instruction Rosario Priore et l'expert de la CIA Melvin Goodman, précisent leurs thèses dans cette enquête.