Les collectionneurs chinois sont prêts à débourser des sommes folles pour acquérir un Picasso, un Modigliani, un Van Gogh ou un Monet. Omniprésents sur le marché international de l'art, ces milliardaires dépensent des fortunes vertigineuses. Les réserves de ces nouveaux collectionneurs, parfois rendues accessibles au public, renferment également des objets d'art chinois d'une valeur inestimable, comme des pièces authentiques du palais impérial de la Cité interdite. Dans la caverne d'Ali Baba de l'un de ces hommes, des bouteilles de vin parées de têtes d'animaux sont entreposées aux côtés de sculptures et de vases ornés de filigranes. La démarche est-elle purement artistique, ou résolument intéressée ? Enquête et témoignages.