En 1997, une ONG américaine et la direction des parcs régionaux malgaches créent le parc de Masaola, au nord-est de l'île. Ce dernier a pour objectif de préserver la nature et la biodiversité sur l'île. Mais pour le constituer, les habitants ont dû céder leurs terres. Ils ne peuvent donc plus cultiver, ni pêcher, chasser ou couper du bois. Ces villageois sont donc coupés de leurs terres et le parc les empêche de puiser dans les ressources qui permettent à la famille d'accomplir sa destinée comme le demandent leurs coutumes ancestrales. Car, à Madagascar, c'est la terre qui assure le lien entre les générations passées, présentes et futures. Cette situation problématique est encore très peu dénoncée.