Au milieu des années 90, une poignée de jeunes réalisateurs allemands, dont beaucoup sont issus de l'Académie du film et de la télévision de Berlin – impressionne le public et la critique. Les plus fameux représentants de ce cinéma d'auteur en prise avec le réel se nomment Christian Petzold, Thomas Arslan ou Angela Schanelec. Leurs films parlent d'expériences humaines singulières dans un présent en ébullition, quelques années après la réunification allemande. La critique ne tarde pas à les regrouper sous le nom d'«Ecole berlinoise», tandis qu'en France on évoque l'émergence d'une «Nouvelle Vague allemande», digne héritière du cinéma allemand des années 1960-1970, représenté par Fassbinder, Herzog ou Schlöndorff.