Après le rôle des pouvoirs publics et des grandes banques auprès de l'industrie minière, ce second volet s'intéresse aux mines artisanales dont dépendent plus de 50 millions de familles dans le monde. Du Pérou à la Colombie, de la Chine à la République démocratique du Congo, ces petits sites d'extraction, légaux ou clandestins, ne se soucient pas plus de la santé et de la sécurité des hommes – parfois même des enfants – que de leur impact désastreux sur l'environnement. Depuis que son cours a dépassé celui de la cocaïne, l'or est devenu une activité lucrative pour de nombreuses organisations criminelles, en Afrique centrale et en Amérique du Sud notamment. Générant des millions de dollars, cet «or sale» est injecté sans traçabilité ni contrôle sur le marché mondial.