La vaccination des nourrissons contre la rougeole, la coqueluche ou la poliomyélite a fait ses preuves. Mais la mise en cause de certains des vaccins, combinée à un manque de vigilance de la part des praticiens, voire des autorités sanitaires, a conduit à une baisse du taux de vaccination. La multiplication des échanges et des déplacements internationaux augmente pourtant les risques d'épidémies à grande échelle. Dans des cas extrêmement rares, des complications neurologiques et des paralysies surviennent. Mais ces réactions restent statistiquement très faibles au regard des millions de vies préservées ou sauvées par les vaccins.