Avec la reprise du "Pénitencier", Johnny Hallyday s'est émancipé des bluettes yéyé. En interprétant son tube "Je l'aime à mourir" en espagnol, Francis Cabrel lui a offert, sans le savoir, une nouvelle vie au point qu'elle est aujourd'hui un standard dans toute l'Amérique du Sud. Il y a aussi l'histoire de ces reprises qui ont fait rayonner le patrimoine musical français à l'international, comme "La Mer", de Charles Trenet. De la mode des chansons multi-interprétées dans les années 50 au déferlement des standards de rock américains traduits en français pendant les yéyés, en passant par le filon des chansons italiennes, André Manoukian explore en détail le thème de l'originale et de la reprise.