Le wallon est une langue dite morte. De moins en moins parlée, elle suscite toutefois un certain regain d'intérêt. Derrière les incontournables, il y a des initiatives qui viennent de la jeunesse. Elles ne se résument pas à la nostalgie ou à des projets un peu fous. Ainsi, dans un village marocain, un vétérinaire belge donne des cours de wallon. Une revue en «refondu», soit la nouvelle version de la langue, la célèbre messe en wallon de l'abbé Malherbe, ou encore une jeune compositrice de chanson en wallon illustrent le renouveau inattendu d'un folklore. Est-ce un repli identitaire ou, au contraire, une ouverture sur les racines nationales ?