Le cinéma iranien semble actuellement faire écho aux manifestations et aux élections controversées de juin 2009. Il montre, dans un contexte politique pesant, une jeunesse en rupture avec le pouvoir en place, illégitime aux yeux de l'opinion publique internationale. Les cinéphiles du monde entier découvrent un cinéma urbain, sous tension, embrassant le quotidien iranien. En phase avec le peuple et la rue, ces cinéastes s'engagent et prennent des risques, comme Jafar Panahi, récemment condamné. Massoud Davoudi, rédacteur en chef du quotidien «Bani Films», explique ce mouvement face aux caméras. Des acteurs, des producteurs, des directeurs de cinéma et des réalisateurs prennent la parole dans ce documentaire.