Karl-Heinz Ammon, qui a perdu son bras lors d'un accident du travail, porte aujourd'hui une prothèse révolutionnaire, contrôlée par la pensée. Markus Rehm, lui, prépare les Jeux paralympiques. Favori de la compétition, cet orthoprothésiste court avec une lame en carbone sophistiquée, qui reproduit le mouvement de la cheville. Grâce à ces membres high-tech, il leur est possible de mener une vie normale. Mais la douleur, l'âge ou une mauvaise couverture maladie empêchent la plupart des amputés d'y avoir accès. En Europe, les membres bioniques ne se sont pas encore démocratisés et l'amputation impose souvent une situation de dépendance.