Pas de nuées de soignants affolés, ni de bousculades dans les couloirs, mais des chariots jaunes automatisés : glissant sur des rails invisibles, ils parcourent les sous-sols du Donauspital, l'un des plus grands hôpitaux d'Europe. Dans le même temps, une voix préenregistrée et des signaux lumineux préviennent de leur passage. De la néonatalogie, où les nouveau-nés disparaissent derrière un enchevêtrement de tuyaux, aux tables froides du service médico-légal en passant par les soins palliatifs, le fonctionnement de cet établissement fait la part belle à l'automatisation. Une mécanique bien huilée que le réalisateur dévoile dans ses moindres recoins. Ce tableau de l'univers médical reflète aussi la société qui l'entoure et son rapport à la vie, à la maladie et à la mort.