Au coeur des forêts, la mort d'un animal est synonyme de festin. Dans le parc national de la forêt de Bavière, une équipe de chercheurs tente de mieux comprendre le cycle complexe de la mort chez les espèces sylvestres : larves se développant dans les carcasses, organismes qui en modifient la composition chimique, plantes transformant les nutriments contenus dans les cadavres. De la plus petite souris à l'imposant cerf élaphe, les corps en décomposition servent de refuge pour des formes de vie minuscules et deviennent une source de nourriture pour les opportunistes, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.