Quand, en 2014, l'armée russe envahit la Crimée, les Européens sont impuissants car Poutine menace de leur couper le gaz. Si Washington impose des sanctions, l'Union européenne refuse de suivre en raison surtout du blocage de la chancelière Angela Merkel. L'Allemagne est "accro" au gaz russe. La chancelière lance même le chantier de la construction d'un deuxième gazoduc, Nord Stream 2 pour doubler les importations. La France, par l'intermédiaire de la multinationale pétrolière Total, a choisi de s'allier avec Poutine pour exploiter les vastes gisements de gaz de l'Arctique, dans la péninsule de Yamal.