Jeune technicien d'un studio de cinéma londonien, Mark Lewis souffre d'un déséquilibre mental dû à l'éducation de son père, un psychologue réputé. Ce dernier, en effet, a expérimenté sur son fils l'apprentissage de la peur. Mark en a gardé une fascination morbide pour le masque de la frayeur. Sa caméra munie d'une lame lui permet d'égorger ses victimes — toujours des femmes — tout en filmant leur agonie. Le miroir qui complète ce dispositif ne laisse rien ignorer aux malheureuses de leurs propres soubresauts de terreur. Au fil du temps, Mark se lie d'amitié avec Helen, sa voisine, puis s'en éprend. Il s'efforce de maîtriser la pulsion qui le pousse à l'égorger et jette son dévolu sur Vivian, une jeune actrice...
Notre critique
Allégorie du cinéma, dissection de l'universelle pornographie ou exploration d'une perversion singulière : autant de possibilités d'interprétation, dont aucune n'épuise la puissance de ce chef-d'oeuvre.