Des années 40 à la fin des années 60, la cinéphilie en France était un mouvement culturel, mais aussi intellectuel. Quarante ans plus tard, en quoi a-t-elle changé ? Qu'est-ce qui différencie les amoureux du 7e Art des années 2000 de ceux des années 50 ? Amateurs frénétiques et professionnels aguerris, ancien champion de «Monsieur Cinéma» ou jeune étudiant blogueur, cinéaste en exercice ou sociologue expert, chacun témoigne de rapports neufs au cinéma. Car l'arrivée de nouveaux supports, parmi lesquels le DVD, a changé la donne. D'un film, on disait jadis «Je l'ai vu», tandis que désormais, on dit « Je l'ai». Pourtant, la curiosité et l'éblouissement demeurent.