Ce matin du 15 janvier 2004, Christina Lopes se rend chez sa mère pour déposer sa fille. Sur le paillasson, un mot indique que Maria a dû s'absenter. La fille ne reconnaît pas l'écriture de sa mère. Quand la porte s'ouvre, c'est Mounir Aït-Menguellet qui apparaît sur le seuil. Cet ami de la septuagénaire, étudiant en anthropologie et en droit, a des griffures et des marques rouges un peu partout sur le corps. Les enquêteurs découvrent le cadavre dénudé de la vieille dame sur son lit, un crucifix dans la main gauche, un chapelet sur les épaules, une photo du pape Paul VI sur le visage. Et il y a ces inscriptions en grec, en français et en latin sur sa peau. Les experts parlent de crime satanique. Quels sont les ressorts d'un tel drame ?