A Tokyo, dans le quartier de Harajuku, l'un des plus branchés de la capitale, Françoise Spiekermeier observe que filles et garçons, aux looks plus fous les uns que les autres, défilent comme sur un podium. C'est dans les locaux d'un magazine dédiés aux bimajos, les «femmes mûres qui ne vieillissent pas», que Françoise Spiekermeier rencontre Atsuko. A Kanazawa, une ville traditionnelle, on fabrique le kimono Kaga Yuzen. Spécialiste incontesté de sa réalisation, maître Ikkou Tera Nishi est considéré comme un monument national vivant. Des tableaux sur soie au rituel de l'habillage en passant par la promenade en kimono dans l'un des plus beaux jardins du pays, Françoise Spiekermeier se trouve immédiatement plongée au coeur d'un Japon ancestral.