Coccinelles mangeuses de pucerons, guêpes destructrices de chenilles, virus neutralisant les papillons de la vigne : les prédateurs naturels des parasites représentent, selon certains chercheurs, des alliés de choix pour débarrasser l'agriculture des pesticides, dont les méfaits sont avérés. En Europe, au Brésil ou en Inde, des millions de cultivateurs ont déjà adopté ces bioprotecteurs. Mais l'industrie agrochimique investit aujourd'hui lourdement dans le secteur. La technique, prometteuse, est toutefois loin d'être infaillible.