Le 18 avril 2002, un hélicoptère dépose Jean-Louis Etienne sur la banquise du pôle Nord. Il y passera trois mois dans un habitacle, le Polar Observer, posé sur la glace, dans une solitude absolue, avec seulement un chien de traîneau pour lui tenir compagnie. Le pôle n'est pas une terre mais une épaisseur de quelques mètres de glace, une mer gelée, qui dérive lentement vers le Sud. Equipé de sa minuscule capsule et de ses instruments de mesure, Jean-Louis Etienne récolte des données scientifiques dans ce milieu terriblement hostile. Rencontre avec ce méridional qui va au bout de lui-même.