Fin 1965, Mobutu consolide son pouvoir de dictateur par un nouveau coup d'Etat. L'armée tient le pays, bientôt rebaptisé Zaïre. Cela s'est produit, sans aucun doute, avec le soutien ou, du moins, le consentement des pouvoirs occidentaux de la France notamment. Cependant, son rôle ne s'est jamais réduit à celui de marionnette, évidence qui n'a pas tardé à éclater au grand jour. Dictateur sans partage, Mobutu Sese Seko Wa Zabanga gère les affaires avec poigne, distribuant au gré de ses humeurs faveurs et disgrâces.