Douze millions de personnes vivent à Rio de Janeiro, une mégalopole exposée à l'élévation du niveau des mers et à une urbanisation anarchique qui grignote la montagne. La forêt atlantique a été en grande partie détruite et les eaux qui arrosent la ville ont atteint une telle toxicité que la faune et la flore se sont appauvries. Comment en est-on arrivé là ? Le déboisement a débuté avec les premiers colons. La ville a ensuite grossi jusqu'à l'emballement des années 1970. Est-il possible de faire machine arrière ? Des citoyens veulent y croire. Ils se sont mobilisés pour que la nature recouvre ses droits - jardins partagés, recyclage des déchets, énergie solaire, reconstitution de la mangrove. Le ministère de l'Environnement y travaille aussi, avec son programme de «corridors verts».