Le personnage principal est John Amsterdam, un brillant inspecteur à la brigade criminelle de New York. Sa particularité ? Il est immortel. En 1642, Amsterdam qui est alors un soldat hollandais venu coloniser le Nouveau Monde est gravement blessé au combat en voulant épargner la vie d'une Nord-Amérindienne. Infiniment reconnaissante, cette dernière porte secours à son sauveur et lui prodigue, en plus de ses soins, un sortilège conférant l'immortalité. Les termes en sont les suivants : Amsterdam ne vieillira pas tant qu'il n'aura pas trouvé son unique et véritable amour. C'est donc sous la volonté de cette semi-bénédiction, qu'Amsterdam traverse plus de trois siècles d'existence, apprenant au fil de ses expériences à perdre chacune des personnes à laquelle il aura pu s'attacher. Incarnant désormais l'esprit de la ville de New York, qu'il a vu se construire, le seul être vivant à connaître son secret est un propriétaire de club de jazz nommé Omar.
Notre critique
"New Amsterdam" (2008) mêle immortalité et enquête policière dans une intrigue prometteuse mais inégalement exploitée. Malgré un concept fascinant et un Nikolaj Coster-Waldau convaincant, la série peine à approfondir ses thèmes, laissant un goût d'inachevé.