Thérèse Clerc, 86 ans, a imaginé un lieu de vie alternatif pour femmes âgées. Elle est partie d'un constat très personnel : le système de prise en charge des personnes âgées génère de la dépendance. Elle a alors proposé un habitat autogéré, la Maison des Babayagas, qui pourrait réduire la facture de la dépendance des personnes du troisième (et quatrième) âge de manière drastique et salutaire. Après douze années de luttes, le financement de la maison a enfin été débloqué. Puis est venue l'inauguration, suivie du plus difficile peut-être : réussir à faire vivre le projet et inscrire les Babayagas au centre de la vie sociale du quartier.