Rudolf Hess demeure une énigme tout au long du procès de Nuremberg pour ses interrogateurs comme pour les psychiatres. Il a gagné le Royaume-Uni, de son propre chef, dès 1941. Désireux de faire la paix avec ce pays, il déclare alors n'avoir aucun souvenir de son passé. Au fur et à mesure du procès, son attitude devient de plus en plus étrange. Est-il véritablement atteint d'amnésie, de folie ou a-t-il mis en place cette stratégie pour sa défense ? Son cas constitue un dilemme pour le tribunal, lequel risque de mettre en cause ses principes et sa crédibilité en faisant comparaître un fou.