Les airs populaires écossais dont Beethoven a composé des arrangements restent un mystère dans son œuvre. Lui-même paraissait ignorer l'origine de ces chants (orain en gaélique), entonnés en signe de protestation par les Gaëls, une population du nord-ouest de l'Europe, chassée de son territoire au XVIIIe siècle. Michael Klevenhaus, spécialiste de la culture gaélique, part sur les traces des partitions qui ont inspiré le compositeur, à Bonn, Vienne et au milieu des landes sauvages d'Écosse.