Au fil des décennies, la firme japonaise Olympus, pesant plusieurs milliards de dollars à la Bourse de Tokyo, s'est imposée comme le leader mondial de l'optique de précision. Mais en 2011, l'entreprise fleuron doit redescendre sur terre : sa marque est désormais associée à l'un des plus grands scandales financiers de son temps. A l'origine, un article paru dans la presse locale révélant le montant de fusions-acquisitions opérées en dépit de toute logique : 700 millions de dollars pour des coquilles vides et presque autant en honoraires pour les intermédiaires. Retour sur une manipulation insensée, digne d'un thriller de haut vol.