Michel est atteint d'un «locked-in syndrome». Depuis mars 2008, il ne peut plus bouger aucun membre, ne peut plus parler, ni manger. Il est maintenu en vie par une aide respiratoire et une sonde d'alimentation. Sa pensée est intacte et il perçoit parfaitement le monde extérieur. Mais il ne peut s'exprimer que par code, par le clignement de l'oeil qui acquiesce lorsqu’on égrène les lettres de l'alphabet pour former des mots, puis des phrases. Quelques jours après l'accident de Michel en 2008, un conflit oppose sa famille et l'équipe médicale. A sa fille, il a dit souhaiter un arrêt des soins, mais les médecins n'ont pas entendu cette demande.