Pour lui, l'image est une possibilité de penser, d'aller au-delà de ce qu'on voit. Dans ses films, étranges, poétiques et terriblement réels, Claudio Pazienza pose des questions comme s'il était un Martien échoué sur la terre. Dans chacun de ses films, il donne rendez-vous avec ses parents, jusqu'à leur disparition, comme dans «Scènes de chasse avec sanglier». Ce philosophe de la pellicule, venu au cinéma par la Cinémathèque, célèbre son anniversaire avec «Archipel nitrates», un patchwork saisissant de centaines d'extraits de films gravés dans son inconscient pour mieux toucher le nôtre.