Des Antillo-guyanais, ayant fait une partie de leur carrière dans l'hexagone, ont décidé de rentrer dans leur île bien avant leur retraite. C'est une démarche singulière et chargée de sens dans un contexte où le Bumidom (Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer), dans les années 1960, a inscrit durablement dans les esprits "qu'il fallait partir pour avoir un futur", et que les Antilles n'offraient aucune perspective. Deux femmes et deux hommes ont fait récemment le chemin inverse pour diverses raisons, et motivations : Steevie Kazal, Malory Beaujolais, Boris Damade, et Léo Lérus. Pourquoi ont-ils décidé de repartir aux Antilles et en Guyane ?