Au début du XXe siècle, les habitants de la petite ville de Nome, en Alaska, sur la mer de Béring, vivent dans un isolement quasi complet : sept mois sur douze, la région, enneigée et prise dans les glaces, se trouve coupée du reste du monde. A l'hiver 1925, une épidémie de diphtérie s'abat sur la ville, touchant principalement les enfants. Les médicaments ne suffisent pas à enrayer la maladie, qui fait toujours plus de victimes, notamment parmi les autochtones - encore considérés par les Blancs comme des citoyens de seconde zone. Le seul stock de sérum est à 1600 km. L'aviation n'en étant qu'à ses balbutiements, il faut acheminer les antitoxines avec des chiens de traîneau. Cette périlleuse course de relais, entrée dans la mythologie américaine, a permis de mettre un terme à l'épidémie.