En août 2014, les avocats de Bernard Wesphael obtiennent sa libération conditionnelle. Deux ans plus tard, le 16 septembre 2016, le procès tant attendu débute aux assises de Mons. Il va tenir le pays en haleine pendant plusieurs semaines. Les "clans" Pirotton et Wesphael se livre une bataille sans merci devant la cour, mais aussi dans les médias. Au départ assez froid, Bernard Wesphael fond en larmes dès le premier jour du procès. Dans les jours qui suivent, les experts psychiatriques donnent leur avis. Dans la salle d'audience, le résumé des études de personnalité qu'ils ont réalisées met en lumière le parcours de vie mouvementé de la victime, comme de l'accusé.