Dans le monde, une langue meurt tous les 15 jours. En Alaska, la langue Eyak s'est éteinte en 2008. Avant de mourir, la dernière locutrice avait rêvé qu'un étranger viendrait de très loin pour leur venir en aide. Deux ans plus tard, Guillaume Leduey, un jeune Français de 21 ans, passionné par ces langues autochtones, posait les pieds en Alaska, sur les terres d'un peuple dont il avait appris la langue, seul, au Havre.