En France, on compte tous les ans des milliers d'homicides involontaires : accidents de la route, de chasse, erreurs médicales, noyades en piscine. Ils constituent la majorité des affaires judiciaires relatives à la mort d'autrui. On y trouve d'un côté les proches des victimes, effondrés, qui souvent se refusent à accepter la fatalité et demandent à ce que les responsables soient punis, et de l'autre, les «coupables involontaires», parfois rongés de culpabilité, qui peinent eux aussi à se reconstruire après le drame. Rencontre avec Jocelyne, Antoine, Jean-Pierre ou Joachim, qui témoignent de leur parcours.