Entre 1955 et 1975, en plein boom économique, de nombreux ouvriers mélanésiens viennent de toute la Calédonie pour travailler à Nouméa, la capitale. Cet exode moderne, qui débouche sur l'installation durable de nombreuses familles au coeur de la ville est vécu comme un déracinement et un bouleversement pour tous. Loin de leurs terres, certains clans ou districst décident alors de recréer un espace intime et de partage qui leur soit propre, sous la forme notamment d'associations sportives.